Inscrivez-vous pour recevoir les publications et les productions audiovisuelles de la campagne de communication pour un changement de comportement dénommée « les eaux usées et les boues de vidanges, le défi quotidien ».
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3,6 milliards de personnes dans le monde restent privées de services d'assainissement sûrs. Près de 8% de la population mondiale pratiquent la défécation à l’air libre 580 millions utilisent des équipements sanitaires améliorés communs à plusieurs ménages.
Au Bénin 38,5% de la population urbaine défèquent en plein air. Un peu plus d’un ménage sur 4 (26,9%) utilisent des latrines à fosse ventilée.
Un mauvais assainissement et un mauvais approvisionnement en eau entraînent des pertes économiques estimées à 260 milliards de dollars américains par an dans les pays en développement, soit 1,5 % de leur PIB.
L’accès aux fosses d’aisance avec chasse demeure encore le privilège d’une minorité : 9,8% des ménages
Toutes les études et analyses s’accordent à reconnaitre l’impact des usées et des boues de vidanges sur l’environnement et la santé des populations. La pollution qui résulte d’une évacuation et d’un traitement inadéquats des usées et des boues de vidange contamine les ressources hydriques et les écosystèmes, alors que ces déchets pourraient être valorisés et constituer une source de débouchés économiques, notamment dans les zones urbaines.
L’accès à des équipements sanitaires améliorés à des effets positifs sur de nombreux plans : la baisse des maladies, l’amélioration de la nutrition, la réduction des retards de croissance chez les enfants, l’amélioration de la qualité de vie et la progression du taux de scolarisation des filles à une gestion plus responsable de l'environnement, en passant par l’amélioration de la compétitivité des villes. Le Bénin à l’instar des autres pays de la sous- région est durement confronté aux défis de l’eau, hygiène assainissement et santé tant par le nombre de personnes affectées que par l’ampleur de ces conséquences.
C’est une évidence : l’humanité connait actuellement la plus importante génération de jeunes de son histoire. En effet : un quart de la population mondiale est âgée de moins de 24 ans. Et plus de 90 % des adolescents et des jeunes (10 à 24 ans) vivent dans les pays en développement.
Nonobstant certaines améliorations infrastructurelles (constructions de stations de traitement de boues de vidanges), des défis restent à relever en termes d’information, d’éducation, et de communication pour un changement de comportement, de capacités et de mobilisation des populations.
Pour réaliser plus de progrès dans la gestion durable des eaux usées et des boues de vidanges et atteindre les objectifs de la Priorité n°3 (Promotion de l’accès aux services adéquats d’assainissement des eaux usées) du document pluriannuel de programmation des dépenses 2021-2023 du Ministère de l’Eau et des Mines et ceux du Programme AGIR-EAU de la coopération allemande GIZ, il est essentiel de trouver des stratégies novatrices d’approche pour engager les jeunes acteurs du changement.
L’objectif principal de la 12ème édition de Water School est de former les jeunes à la gestion durable des eaux usées et des boues de vidange.
Objectif spécifique 1 : Adoption des bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement en milieu scolaire et universitaire
Objectif spécifique 2 : Amélioration des connaissances dans le domaine du traitement des eaux usées et la valorisation des excéta dans les communautés.
Objectif spécifique 3 : Installation des Comités d’hygiène et d’assainissement (Réseau Water school) dans les collèges et universités.
ProSEHA/GIZ a donné une place importante dans son plan d’action, à l’éducation des jeunes, à la préservation de l’eau et à la promotion de l’hygiène et de l’assainissement. Face à la situation de risque de flambée épidémiologique, le Programme Eau, Hygiène et Assainissement de la coopération allemande (ProSEHA/GIZ) s’est appuyé sur la notoriété de Water School pour ses actions de lutte contre la propagation de Covid-19.
Water school est une plateforme idéale d’échanges entre jeunes et professionnels de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Ses formateurs respectent les principes de la pédagogie de la découverte préférée à la pédagogie didactique Elle permet aux jeunes d’être actifs pendant les communications.
La stratégie d’éducation par les pairs pratiquée en tant qu’outil pédagogique de water school a connu un franc succès dans toutes les communes. Elle a provoqué chez les jeunes des changements d’opinions et de comportements. La proximité et la relation sont au cœur de cette démarche.
"Water school est un instrument essentiel qui stimule l’action et favorise la prise d’initiative des jeunes. Ma présence ce matin au Collège catholique Père Aupiais de Cotonou témoigne du soutien de mon département ministériel au groupe EAU AFRIQUE initiateur du programme."
"Pour assurer la pérennité de nos actions, il nous faut absolument changer notre façon de voir, notre façon d’agir donc tout simplement nos comportements. Cet évènementiel, on le doit à EAU AFRIQUE, le groupe panafricain de communication que je remercie au passage et que je vous demande d’applaudir sincèrement et vivement."
"Water School vise à doter les jeunes de l’information, des outils et des méthodes pour s’engager dans l’atteinte des objectifs du développement durable. Organisé par le groupe panafricain de communication EAU AFRIQUE avec le soutien de son partenaire officiel le Programme Eau Hygiène et Assainissement de la Coopération allemande, Water School facilite l’appropriation des ODD par les jeunes."
"La préservation des ressources en eau fait l’objet d’un intérêt majeur pour nos communes. Nous exhortons EAU AFRIQUE et son partenaire technique et financier ProSEHA/GIZ à étendre cette activité dans toutes les communes du Bénin. "